J’ai profité des vacances pour essayer d’aller au musée. On a laissé Bout de Tchou tchou à mes parents et on a en profité pour se faire trois expos:
– Tatoueurs, Tatoués au musée du Quai Branly
– Les années 50, la mode en France (1947-1957) au Palais Galliera
– Exposition permanente au musée Guimet.
1/ Tatoueurs-Tatoués
Pour la tatouée que je suis, cette exposition était incontournable. Et je n’ai pas été déçue, le conseiller artistique de cette expo étant Tin-Tin, le tatoueur français qui a démocratisé le tatouage en France. L’expo n’est pas très longue (1h30). Tout d’abord, l’expo aborde les origines du tattoo, les premières cultures à s’être tatouée, les premiers écrits où on évoque des personnes tatouées. Puis, l’expo dévie vers la notion de « tatouage bagnard ». Et oui, dans la civilisation occidentale, le tatouage est souvent porté par la « mauvaise graine », d’ailleurs on voit des exemples de prisonniers tatoués. Il y a également le tatouage en tant que « Freak Show » au début du 19ème siècle. Les tatoués faisaient souvent partis de cirques ambulants et côtoyaient les exploits de la femme à barbe, de l’homme tronc.
Enfin, la dernière partie de l’expo nous montre quelques exemples de tatoueurs et quelques-unes de leurs œuvres. Une aile de l’expo est réservée aux tatouages selon les continents et pays. Par exemple, on comprend que souvent en Asie du Sud-Est, le tatouage est lié à la notion de spiritualité et de protection avec notamment les tatouages magiques.
C’était une expo très intéressante qui a largement sa place au musée du Quai Branly. Elle est universelle dans le sens où les initiés et les novices peuvent comprendre que le tatouage n’est pas qu’un phénomène de mode.
L’exposition est visitable jusqu’au 18 octobre 2015 au tarif de 9,00€.
2/ Les années 50, la mode en France (1947-1957)
Je ne connaissais pas le Palais Galliera. Le musée est proche de la station Iéna. L’exposition a fait fureur. J’ai vraiment apprécié de voir les différences entre la mode actuelle et la mode des années 50. Et il y a une grande différence: dans une société où on insiste sur le phénomène de sur-consommation, ça m’a fait du bien de voir des pièces assez uniques en son genre. Il y avait beaucoup de vêtements Christian Dior (le créateur qui illustre les années 50), également des vêtements Jeanne Lanvin, Jacques Heim ou Madame Grès (des noms inconnus au bataillon pour ma part). Malheureusement, les photos étaient interdites donc je n’ai pu prendre ces magnifiques pièces en illustration. Mais je comprends tout à fait, surtout si ces pièces venaient de collection privée. Cependant, cela n’a pas empêché certaines personnes de prendre des photos ou de toucher les vêtements. Cela m’a choqué et leurs attitudes m’ont beaucoup déçues.
Je retournerai avec plaisir dans ce musée de la mode. Pour conseil: si vous faîtes une expo dans ce musée, les billets coupe-file sont très intéressants. Ils sont certes un peu plus chers que les normaux (on avait payé 9€ au lieu de 8,50€), mais cela vous évite de faire la queue.
3/ L’exposition permanente au musée Guimet
L’exposition sur les années 50 ne durant pas longtemps, je suis allée au musée Guimet (musée des arts asiatiques) qui est pas très loin du Palais Galliera. Mon homme a été bluffé par ce musée. Quand on entre dans le musée, il y a une bonne partie consacrée au Cambodge, la partie que j’ai appréciée sans être patriote, bon un peu quand même :-).
Rien que pour cette partie, on en prend pleins les yeux. On voit toute la finesse de l’art khmer. De plus, le musée a récemment fait une exposition sur le travail de Louis Delaporte consacré aux temples d’Angkor Wat.
C’est Le musée incontournable pour les fans de l’Asie.
Une bonne après-midi culture que je n’hésiterai pas à refaire en famille.